Les kinésithérapeutes et médecins généralistes,(bientôt) entre omnipraticiens...?

"Le généraliste a davantage d’ancrage scientifique et académique que par le passé, avec l’élaboration de guidelines officielles par la SSMG"

Saïd Mazid est vice-président de l’UKB, l’Union des kinésithérapeutes de Belgique qui, pour ne pas s’enfermer dans un cadre à connotation régionaliste, vient d’abandonner son ancienne dénomination d’UKFGB renvoyant aux kinés francophones et germanophones.
Et il est ravi d’échanger à propos et avec les MG, puisque, dit-il, son association s’inscrit de plus en plus dans une dynamique de pluridisciplinarité.

«Nous nous réjouissons que le médecin généraliste ne soit plus catalogué comme – c’était le cas à une époque – ‘celui qui n’a pas pu devenir spécialiste’, mais que la discipline et ses compétences spécifiques aient acquis leur reconnaissance. Le généraliste a davantage d’ancrage scientifique et académique que par le passé, avec l’élaboration de guidelines officielles par la SSMG, par exemple. Tout ceci contribue à asseoir son autorité sur le terrain des soins. Il y est devenu un acteur incontournable, assurant une fonction majeure de coordination des actes thérapeutiques de première ligne que réclame un patient. C’est d’ailleurs un rôle que les pouvoirs publics ont une tendance croissante à lui confier, une évolution bien marquée que nous ressentons.
Il bénéficie également, et nombreux sont les sondages à l’avoir confirmé, de la pleine confiance de la population.»

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