COVID-19: l’INAMI intervient dans le coût du matériel de protection
Comme annoncé, l’INAMI interviendra financièrement dans les coûts supportés par les dispensateurs de soins pour les équipements et les mesures de protection spécifiques nécessaires dans le cadre de la pandémie de COVID-19 (sous réserve d’un accord budgétaire). Le Comité de l’assurance de l’INAMI a approuvé le système proposé ce lundi 29 juin.
L’approche est, cette fois encore, d’envisager ce soutien de façon globale pour l’ensemble des professions impactées, tout en tenant compte des spécificités de chacune.
Gants, masques, blouses, lunettes, visières, appareils de stérilisation, gel et spray désinfectants : au total, une enveloppe de 150 millions d’euros pour une protection optimale lors des prestations de soins avec contact physique effectuées du 4 mai au 31 août. Les mutualités verseront l’intervention de l’INAMI pour le 31 décembre 2020 au plus tard.
Pour quels dispensateurs ?
L'intervention financière s’applique aux dispensateurs qui travaillent en ambulatoire (patients non hospitalisés). Pour les dispensateurs qui travaillent au sein d’un hôpital, ce système s’applique pour autant que la facturation ne se déroule pas via la facture hospitalière.
L'intervention s’applique que le dispensateur soit conventionné ou non. L’interdiction de facturer d’autres suppléments pour des mesures et matériel de protection reste d’application.
L’approche retenue cette fois encore est d’envisager ce soutien de façon globale pour l’ensemble des dispensateurs de soins impactés, mais en tenant compte des spécificités de chaque profession. Notre intervention prend donc tantôt la forme d’un forfait mensuel, tantôt celle d’un montant par prestation.
Le groupe de travail chargé de développer une solution pour intervenir dans ces coûts a constaté qu’un seul système d’intervention ne conviendrait pas pour tous les secteurs. Il a donc consulté à ce sujet l’ensemble des professions de santé (reconnues par l’INAMI). Cette consultation a confirmé la nécessité d’un système équitable ET prenant en compte les différences objectives entre les secteurs de soins.
Source: www.inami.be